Ultime Errance
De la frontière d’hier, à celle de mon enfance
L’étincelle d’un père, à ses dépendances
De misère en misère, l’enfer de l’existence
Le voyage éphémère de mon adolescence
Oublier toutes les souffrances de l’alcool qui tue toute espérance
À l’ombre de naguère et de mon insouciance
Les rêves et les mystères dans l’ivresse des sens
Trop sombre et solitaire, la grise indifférence
À toucher la lumière de l’intime jouissance
Oublier toutes les souffrances de l’alcool qui tue toute espérance
Et libre de vivre libre mes différences
Ces mots qui m’enivrent et suivent l’ultime errance
L’empire de la nuit peut jouir de tous mes sens
Il me faut choisir de fuir les apparences
Faire semblant face au néant
Comme c’est troublant, ce bleu, ce blanc, je dérive…
Le monde est un cancer qui ronge mes entrailles
Le mal de l’univers me plonge dans la faille
Faut-il boire ce verre et puis se fondre en larmes ?
Les images de ce père inondent l’état d’âme
Condamné à l’existence de cet alcool qui tue toute espérance
Et libre de vivre libre mes différences
Ces mots qui m’enivrent et suivent l’ultime errance
L’empire de la nuit peut jouir de tous mes sens
Il me faut choisir de fuir les apparences
Faire semblant face au néant
Comme c’est troublant, ce bleu, ce blanc, oooh…
Il manque à mon souvenir tout l’amour de ce père
De l’immense sourire à ses lourdes paupières
L’errance est fragile quand on se désespère
Noyer sa déprime dans le fond de son verre
Oublier l’existence de cet alcool qui tue mes espérances
Et libre de vivre libre mes différences
Ces mots qui m’enivrent et suivent l’ultime errance
L’empire de la nuit peut jouir de tous mes sens
Il me faut choisir de fuir les apparences
Faire semblant face au néant
Comme c’est troublant, ce bleu, ce blanc, je dérive…